Les hommes pensent plus souvent au sexe que les femmes en général, mais pas tout le temps, et l’écart n’est pas aussi large qu’on pourrait le penser, selon une nouvelle étude. Le nombre absolu de pensées sexuelles est considérablement inférieur à la légende urbaine selon laquelle les hommes pensent au sexe toutes les sept secondes.

Les hommes avaient jusqu’à 388 pensées sexuelles par jour, bien que l’homme typique en ait 19 par jour. La femme typique en avait 10, bien qu’au moins une femme en ait 140 par jour. C’est loin de la découverte toutes les sept secondes, qui se traduirait par plus de 8 000 fois pendant 16 heures d’éveil.

Suivi des pensées de sexe, de nourriture et de sommeil

Les questions sur l’alimentation et le sommeil visaient à masquer l’accent mis sur la sexualité. Un groupe a gardé une trace des pensées de nourriture ; un autre, des pensées de sommeil. Le plus grand groupe, 163 personnes, a suivi leurs pensées sur le sexe.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Ils ont cliqué sur un compteur de pointage de golf lorsqu’une pensée s’est produite. À la fin de la journée, ils ont noté le total. Ils ont suivi pendant une semaine. Plus ils étaient à l’aise avec leur sexualité, plus ils étaient susceptibles d’avoir des pensées sexuelles et de les enregistrer.

La nourriture

Alors que les hommes pensaient davantage au sexe, ils pensaient également davantage à la nourriture et au sommeil. En règle générale, les hommes pensaient à la nourriture près de 18 fois par jour et au sommeil près de 11 fois. Les femmes pensaient généralement à la nourriture environ 15 fois par jour et dormaient près de 9 fois. Quand il s’agissait de penser au sexe, les hommes étaient extrêmement différents les uns des autres.

Il existe un large éventail de fréquences entre les hommes et les femmes qui pensent au sexe, et que ce ne sont pas seulement les hommes qui ont des pensées sexuelles fréquentes. Certaines femmes pensaient beaucoup plus au sexe que les hommes.

Qu’en est-il du sexe ?

Garder une trace des pensées au fur et à mesure qu’elles se produisent, au lieu de les rappeler plus tard, aide à améliorer la précision. Et cela montre que la différence entre les hommes et les femmes n’est pas aussi grande que nous le pensions.

L’étude contribue grandement à renverser le stéréotype selon lequel les hommes sont hypersexuels et les femmes ne s’intéressent pas au sexe.