Les nouveaux papas connaissent souvent des changements dans le désir sexuel pour les mères de leurs nouveau-nés, qui peuvent monter et descendre en fonction de facteurs autres que les changements physiques de l’accouchement, selon une nouvelle étude.
La fatigue et le stress d’être un nouveau parent peuvent entraîner une perte de désir chez les partenaires, hommes ou femmes, des mères naturelles, selon cette étude. Dans le même temps, les partenaires peuvent ressentir un plus grand désir en raison d’un besoin d’intimité ou de la perception que le nouveau bébé limite le temps disponible pour les relations sexuelles.
Cette envie importante de sexe au niveau des parents était influencée non seulement par l’intérêt sexuel, mais aussi par le sentiment d’intimité. Le faible désir n’était pas influencé par le désintérêt du partenaire ou le statut d’allaitement, comme on le suppose généralement, mais par la fatigue et le stress.
Voici une vidéo parlant de la sexualité après l’accouchement :
Jusqu’à présent, la recherche s’était concentrée sur la façon dont l’accouchement affecte le désir sexuel des mères biologiques, évaluant généralement l’impact des changements hormonaux ou de la guérison qui se produisent après la naissance, ont déclaré les auteurs de l’étude. Cette étude visait à évaluer les effets de l’accouchement sur les partenaires, avec 114 partenaires (95 hommes et 18 femmes) de femmes en post-partum remplissant un questionnaire en ligne sur leur sexualité au cours des trois mois suivant la naissance de leur plus jeune enfant.
Les facteurs liés à la garde des enfants et à l’intimité personnelle ont plus d’importance pour l’intérêt sexuel que les changements physiques ou hormonaux subis par la mère biologique, a révélé l’enquête. Les chercheurs se sont généralement concentrés sur les mères biologiques comme une influence négative sur le désir sexuel de leur partenaire masculin, peut-être en raison de l’allaitement, du manque d’intérêt ou de problèmes vaginaux post-partum.
La fatigue personnelle est le principal obstacle au désir sexuel chez les partenaires des mères biologiques, suivie du stress et du manque de temps disponible. Les sentiments sexuels, le niveau d’intérêt sexuel de leur partenaire et les sentiments d’intimité étaient les principaux facteurs alimentant un désir sexuel élevé. l ne devrait pas être surprenant que des facteurs liés aux soins d’un nouveau-né puissent influencer négativement le désir sexuel, mais notre étude est l’une des premières à le montrer.
Fait intéressant, les contraintes de temps ont été citées à la fois comme un moyen de dissuasion et un aphrodisiaque par les personnes interrogées. Environ 40 % ont cité le manque de temps comme l’un de leurs trois principaux facteurs de dissuasion au désir sexuel, tandis qu’environ 28 % l’ont cité comme l’un de leurs trois principaux moteurs de désir.
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